top of page

ANNEXE 1 -

PROTOCOLES

SITUATIONS D’URGENCE

MÉDICAUX DE SOINS

PROTOCOLE EN CAS DE CONVULSIONS

Les convulsions fébriles concernent 2 à 5% des enfants, selon un terrain prédisposé. Elles sont bénignes et de courte durée dans la grande majorité des cas.

 

Signes :

-Perte de connaissance brutale.

-Mouvements répétitifs incontrôlés d’un membre ou d’une partie du corps.

-Regard vague.

-+/-Salivation.

 

Protéger l’enfant : éviter qu’il ne se blesse.

Placer l’enfant en position latérale de sécurité (pour éviter l’inhalation en cas de vomissement).

Ne rien introduire dans la bouche.

Téléphoner au SAMU : 15 + noter heure début

Noter pendant la crise les symptômes :

-Durée de la crise (heure début –heure fin), pertes d’urines, dilatation des pupilles, état de conscience, type de mouvements ou raideur, quelles parties du corps, temps de récupération.

-Prendre la température et la noter.

 

Téléphoner aux parents de l’enfant.

Faire baisser la température: (pas trop rapidement, bain interdit)

-déshabiller l’enfant,

-l’envelopper dans une serviette humide,

-lui mettre un suppositoire de Doliprane correspondant à son poids, le cas échéant. 

PROTOCOLE EN CAS DE DÉTRESSE RESPIRATOIRE

Quel contexte?

- Crise d’asthme chez asthmatique connu : PAI à disposition

- Bronchite asthmatiforme / bronchiolite / asthme non connu : contexte de rhino, toux, +/-fièvre

- Corps étranger : cf protocole suivant

- Œdème de Quincke = réaction allergique aiguë (urticaire, gonflement et gêne respiratoire) : APPEL SAMU

 

Les signes : (et / ou)

- Respiration rapide (polypnée)

- Sueurs

- Pâleur, yeux cernés

- Cyanose buccale (lèvres bleues) 

- Tirage respiratoire (intercostal, susternal) = creusement du thorax lors de l’inspiration

- Mouvements respiratoires inversés (balancement thoraco-abdominal : - A l’inspiration : gonflement du thorax et enfoncement de l’abdomen ; - A l’expiration : effondrement du thorax et gonflement de l’abdomen)

- Battement des ailes du nez = dilatation de l’orifice des narines à chaque inspiration

- «cherche son air»

- Geignements pour les plus petits

- Refus alimentaire

 

Les actions :

- L’installer en position demi assise (transat)

- Isoler l’enfant au calme

- Lavage de nez si encombré

- Prévenir le responsable de l’établissement

- Prévenir les parents, l’enfant doit pouvoir avoir une consultation médicale dans les meilleurs délais

- Surveiller l’enfant

- Le déshabiller

IL EST STRICTEMENT INTERDIT DE LUI DONNER À BOIRE OU A MANGER

PROTOCOLE EN CAS D’ÉTOUFFEMENT PAR UN CORPS ÉTRANGER CHEZ LE BÉBÉ

1. Signes

:- Le bébé ne peut plus respirer

- Accès brusque de toux sèche 

- Panique

- Cyanose (coloration bleutée lèvres, oreilles, ongles)

 

2. Que faire? 

- Demander à une collègue d’appeler le 15 

- Coucher le bébé sur votre avant-bras, tête penchée en avant (cf. image ci-dessous)

- Donner 5 claques dans le dos entre les 2 omoplates

- Appeler les parents

- Rassurer l’enfant

  

SI L’OBSTRUCTION PERSISTE, PRATIQUER HEIMLICH :

retournez le bébé sur le dos et effectuez lentement 5 compressions thoraciques avec 2 doigts au milieu de la poitrine (creux de l’estomac). Si le corps étranger n’est pas expulsé, répétez le geste jusqu’à 5 fois. 

Tape sur le dos et Manœuvre de Heimlich : 

PROTOCOLE EN CAS D’ÉTOUFFEMENT PAR UN CORPS ÉTRANGER CHEZ L’ENFANT
 

1. Signes : 

- Accès brusque de toux sèche 

- L’enfant porte ses mains à la gorge 

- L’enfant ne peut plus parler ni crier

- L’enfant ne peut plus respirer ou tousser

- Cyanose (coloration bleutée lèvres, oreilles, ongles)

 

2. Que faire?

- Donner 5 claques dans le dos entre les 2 omoplates 

- Rassurer l’enfant

n-Appeler les parents

- Demander à une collègue d’appeler le 15

 

SI L’OBSTRUCTION N’EST QUE PARTIELLE, limiter les gestes, laisser l’enfantse placer dans la position qu’il souhaite (assis généralement) et encourager le à tousser.

Si l’obstruction est totale et persiste, pratiquer la méthode de Heimlich : Placez-vous derrière l’enfant et réalisez 5 compressions abdominales : mettez le poing sur la partie supérieure de l’abdomen au creux de l’estomac et tirez franchement en exerçant une pression vigoureuse vers le haut.

GESTES DE PREMIERS SECOURS : ARRÊT CARDIO-RESPIRATOIRE

Agir rapidement et dans le calme

En premier lieu, isoler l’enfant en emmenant les autres enfants dans une autre pièce

 

Action simultanée de 2 personnes :

L’une :

Observer l’enfant :

- Respiration? oui/non

- Coloration? Cyanose (coloration bleutée lèvres, oreilles, ongles)

- Perte de sang? Abondante oui/non

Si arrêt cardiaque : Massage cardiaque+ insufflations (30-2)

L’autre personne :

Téléphoner au SAMU (15 ou 112 sur portable) 

Avertir la responsable de l’établissement ou la personne assurant la continuité de direction

Avertir les parents

MARCHE À SUIVRE

> GESTES DE PREMIERS SECOURS FACE À UNE VICTIME INCONSCIENTE (voir plus bas)

> RÉANIMATION CARDIO-RESPIRATOIRE (voir plus bas)

GESTES DE PREMIERS SECOURS FACE À UNE VICTIME INCONSCIENTE

VICTIME INCONSCIENTE

Déclencher les secours + débuter les gestes de premiers secours :

LA VICTIME RESPIRE-T-ELLE ?

En l’absence de traumatisme :

- Basculer prudemment la tête vers l’arrière.

- Tirer le menton vers le haut.

- Vérifier la respiration pendant 10 secondes 

- (écouter, sentir, regarder les mouvements de l’abdomen). 

 

> OUI : placer la victime en position latérale de sécurité (PLS) (voir plus bas)

> NON

LE CŒUR BAT-IL?

Rechercher le pouls carotidien chez l’adulte ou l’enfant et axilliaire chez le bébé

> oui : insufflations seules et surveiller le pouls régulièrement

> non : réanimation cardio-respiratoire

RÉANIMATION CARDIO-RESPIRATOIRE

À pratiquer : 

- en cas de victime inconsciente, sans activité respiratoire ni cardiaque-en urgence et sans arrêt jusqu’à l’arrivée des secours-Idéalement, mobiliser 2 sauveteurs

1) La victime est allongée sur le dos sur un plan dur, torse nu.

2) Dégager les voies aériennes: 

- bascule prudente de la tête vers l’arrière

- élever le menton vers le haut. 

- Vérifier l’absence de corps étranger.

Au cours de la réanimation, vérifier toutes les 2 minutes la reprise d’une respiration spontanée, dans ce cas, stopper et placer en PLS.

POSITION LATÉRALE DE SÉCURITÉ

Pour toute victime inconsciente qui respire.

Cette manœuvre vise à protéger les voies aériennes et maintenir droit l’axe tête-cou-tronc.

1. Se positionner à genoux aux cotés de la victime.

2. Positionner le bras de la victime côté sauveteur à l’équerre (bras par rapport au tronc et avant braspar rapport au bras)

3. Saisir la main de la victime du côté opposé au sauveteur

4. Placer et maintenir la paume de cette main sur la joue de la victime côté sauveteur. Ne jamais le lâcher.

5. Replier la jambe de la victime du côté opposé au sauveteur : genou plié vers le haut, pied posé à plat sur le sol.

6. Une main sur le genou, une main contre la joue, faire pivoter le corps de la victime vers le sauveteur en maintenant l’axe droit.

7. Stabiliser la position en dépliant la jambe à l’équerre

PROTOCOLE D’APPEL EN CAS D’URGENCE MÉDICALE

(A afficher près des téléphones dans la crèche)

Composer le 15 ou le 112

Renseignement à donner dans l’ordre suivant :

•Je m’appelle : ...........................................................

•Je travaille à la crèche Grenadine et Menthe à l’eau 

•9 rue du Dr Potain, 75019 Paris

•On peut accéder directement par la grille au niveau du 9, avec le digicode (code ........) puis au bout du corridor à gauche, une deuxième grille avec un interphone, et un code (code.......)

•Le numéro de téléphone est le: 01 40 16 55 85

•Je vous appelle au sujet de l’enfant :

•Sa date de naissance : ..........................................................

•Il présente (décrire les symptômes) :

•Répondre au mieux aux questions du SAMU notamment, préciser heure dedébut des symptômes et heure d’administration des médicaments.

ATTENTION ! Ne raccrocher que lorsque le RÉGULATEUR vous l’indique (Bien raccrocher le combiné). 

PROTOCOLE EN CAS DE FIÈVRE

 Prendre la température.

Repérer les signes de gravité :

- léthargie (fatigue extrême, faiblesse musculaire)

- convulsions

- raideur de nuque

- purpura : taches cutanées non vitropressibles (rougeurs qui ne disparaissent pas à la pression) = URGENCE

 

➢Dévêtir l’enfant dès 38°

 

➢Le surveiller et le faire boire suffisamment.

 

➢Prévenir les parents

S’assurer que l’enfant n’a pris aucun antithermique dans les 4 à 6 heures précédentes

Demander le poids de l’enfant

 

➢Administrer un antithermique si la température est supérieure à 38°5 (noter l’heure de laprise et la dose)

- Soit PARACETAMOL, solution buvable donnée à l’aide de la pipette graduée en Kg(DOLIPRANE), dosée en fonction du poids de l’enfant.

- Soit PARACETAMOL, suppositoire (si l’enfant refuse de prendre la solution buvable)

 

Le poids de l’enfant est indiqué en salle de change sur le tableau. Si le tableau n’est pas à jour/parents pas informés > peser l’enfant (balance en salle de soins)

 

➢Si la température reste élevée, mettre des enveloppements froids ou poches rafraîchissantes au niveau du front, aux plis de l’aine ou sous les aisselles.

 

➢Si l’enfant frissonne, lorsqu’on le déshabille, lui remettre quelque chose de léger sur lesbras.

 

L’objectif du traitement est la suppression de l’inconfort et non la normalisation de la température.

 

PRÉVENIR de la mise en œuvre du protocole le responsable de l’établissement ou lapersonne nommée en continuité de direction.

 

PARTICULARITÉS : enfants de moins de 3 mois : seuil température = 38° pour Doliprane et consultation médicale sans délai. 

PROTOCOLE EN CAS DE CONJONCTIVITE

Qu’est-ce qu’une conjonctivite ?

1 ou les 2 yeux sont rouges, avec écoulement jaunâtre ou les yeux collés. Différent du larmoiement clair que l’on peut voir en cas de canal lacrymal imperméable.

La contagiosité est élevée.

 

Conduite à tenir

• Renforcer les mesures d’hygiène

• Se laver les mains, désinfecter le plan de change et le matériel (ne pas oublier les jouets).

• Nettoyage de chaque œil avec du sérum physiologique et une nouvelle compresse à chaque écoulement (au minimum avant chaque change).

• Si l’enfant déclare sa conjonctivite à la crèche, prévenir les parents et leur demander de prendre rendez-vous avec un médecin. 

• Pas d’éviction mais pour le confort de l’enfant et si les symptômes sont sévères, la fréquentation de la collectivité à la phase aiguë de la maladie n’est pas conseillée. 

PROTOCOLE EN CAS DE DIARRHÉES ET/OU VOMISSEMENTS

Qu’est-ce qu’une diarrhée ? 

Plus de 3 selles liquides dans la journée. 

Les vomissements ne sont pas synomymes de gastro-entérite. Ils peuvent survenir lors d’autres affections digestives (invagination intestinale, appendicite...), mais également lors d’infections ORL (angines...), d’affections neurologiques (méningites, traumatismes craniens...) ou métaboliques (diabète).

 

Signes de gravité = signes de déshydratation :

- Léthargie (fatigue extrême, faiblesse musculaire), cernes, pli cutané persistant (peau qui ne se relâche pas après pincement)

- Peser l’enfant (évaluer si perte de poids).

➢Appeler les parents

➢Proposer l’alimentation habituelle de façon fractionnée, sauf en cas de vomissements répétés : suspendre l’alimentation et n’administrer que de l’eau. 

 

En cas de diarrhée, favoriser les aliments suivants : riz, carottes, banane, coing, pomme crue ou cuite, viande maigre, jambon dégraissé, poisson cuit à l’eau. Le lait et les laitages ne sont plus supprimés.

• Surveiller et noter la fréquence et l’aspect des selles (présence de glaires ou de sang) et des vomissements.

• Vérifier la température (cf. protocole fièvre)

• Prévenir les parents

 

Mesures prophylactiques :

- Lavage des mains au savon bactéricide

- Port de gants

- Décontamination systématique des surfaces avec produit désinfectant

- Linge souillé rincé et mis sous plastique occlusif

➢En cas de suspicion de toxi-infection alimentaire collective (cas groupés, débutsimultané des symptômes...), se référer au protocole intoxication.

PRÉVENIR de la mise en œuvre du protocole le responsable de l’établissement ou lapersonne nommée en continuité de direction. 

PROTOCOLE EN CAS DE TRAUMATISME

EN CAS DE CHUTE SUR LA TÊTE

• Rechercher une lésion (ecchymose = bleu, bosse, plaie...)

• Repérer les signes de gravité > APPEL SAMU 

- perte de connaissance initiale

- vomissements- troubles de conscience ou troubles du comportement

- convulsions

 

CONDUITE A TENIR :

► En cas de chute sur la tête :

• Aviser le ou la responsable qui avertira les parents et surveiller l’enfant jusqu’à son départ. Noter l’heure et les circonstances du traumatisme.

• Éviter de faire dormir l’enfant en cas de traumatisme à la tête afin de pouvoir le surveiller. Donner du DOLIPRANE si l’enfant est douloureux et s’il ne vomit pas.

• Application de froid sur une peau non lésée, maximum 20 mn et en fonction du confort de l’enfant.

 

►En cas de chute sur un membre :

• S’assurer que l’enfant peut bouger la partie atteinte de lui-même (absence de fracture sous-jacente). Prévenir le ou la responsable qui avertira les parents si nécessaire.

• Refroidir la zone atteinte (poche réfrigérante dans son enveloppe, eau très froide ou glace dans un gant), maximum 20 mn et en fonction du confort de l’enfant.

• Donner Arnica 3 granules x 3 par jour ou toutes les 20-30 mn si choc important et pommade ARNIGEL (pas avant 1 an) si pas de plaie. Pour les enfants qui ne mangent pas encore à la cuillère, les granules doivent être dissoutes dans un peu d’eau, dans un biberon ou dans un verre (dans ce cas, il est préférable d’utiliser une pipette).

(Horaire de la prise à préciser pour prise en charge médicale). 

PROTOCOLE EN CAS DE PLAIE

• Rassurer l’enfant.

• Appuyer sur la plaie avec un linge propre pendant au moins 5 minutes en cas de saignement.

• Nettoyer la plaie à l’eau claire + savon puis appliquer un antiseptique (type CHLORHEXIDINE aqueuse avec une compresse).

• Enlever un éventuel corps étranger (gravier...)

• Appliquer un pansement adapté à la taille de la plaie (pansement prédécoupé, compresse plus bande).

• Prévenir les parents selon la gravité de la plaie et particulièrement en cas de nécessité de points ou de plaie au visage. Les points de sutures sont à réaliser dans les 6 heures au maximum.

PRÉVENIR de la mise en œuvre du protocole le responsable de l’établissement ou la personne nommée en continuité de direction. 

PROTOCOLE EN CAS DE DOULEURS

En cas de douleur observée par l’équipe :

• l’enfant a eu un traumatisme et se plaint,

• l’enfant est grognon, se tortille et semble avoir mal au ventre,

• l’enfant de 6 mois à 1 an bave beaucoup, mordille et geint : douleur dentaire, autres tableaux douloureux.

Prévenir les parents et la directrice de l’observation clinique de l’enfant.

Après accord de la famille et de la directrice, ET si le médecin de l’enfant a signé une ordonnance spécifique donnant droit de donner du Doliprane en cas de douleurs :

> Donner une dose de PARACETAMOL en fonction du poids de l’enfant au maximum une prise toutes les 6 heures (cf protocole fièvre).

Noter la dose et l’heure de prise du PARACETAMOL.

PROTOCOLE EN CAS DE DOULEURS DENTAIRES

Signes :

• Joues rouges

• Hyper salivation

• Irritabilité

• Diarrhée

• Érythème fessier

• Etat subfébrile (autour de 38°)

• « Mordillage », « Mâchouillage »• Sommeil et appétit perturbés

 

Conduite à tenir :

• Anneau de dentition réfrigéré

• Homéopathie :> CAMILIA 3 à 6 unidoses par 24 h. Verser le contenu de la dosette dans la bouchede l'enfant en position assise.

• DOLODENT à appliquer et à masser sur les gencives douloureuses de l’enfant à l’aide d’un doigt (bien se laver les mains au préalable) ou d’une cuillère en silicone. 

 

> Si les douleurs persistent, et après avis des parents, de la directrice, et si le médecin de l’enfant à signé une ordonnance spécifique donnant le droit de donner du Doliprane en cas de douleurs, possibilité de donner 1 dose poids de DOLIPRANE. 

PROTOCOLE EN CAS DE SAIGNEMENT DE NEZ

 Rassurer l’enfant

• Installer l’enfant tête en avant et exercer une pression forte durant 8 à 10 minutes sur la narine concernée.

• Téléphoner aux parents selon le degré de gravité du saignement ou leur donner l’information au départ de l’enfant.

 

> PREVENIR de la mise en œuvre du protocole le responsable de l’établissement ou la personne nommée en continuité de direction

PROTOCOLE EN CAS D’INDIGESTION / INTOXICATION

Les signes : (et / ou)

• Nausées / vomissements

• Douleurs abdominales

• Diarrhée

• Troubles nerveux : agitation, tremblements

• Perte de connaissance

• Fièvre

 

Les actions :

• Signes isolés, de courte durée : surveillance

• Signes associés, répétés, ou persistants et inquiétants :

- Téléphoner au SAMU (15 ou 112 sur portable)

- Prévenir le responsable de l’établissement ou la directrice générale

- Isoler l’enfant

- Rassurer l’enfant, lui parler

- Le coucher au sol en position latérale de sécurité

- Lui prendre sa température

- Conserver les selles

 

> En cas de toxi-infection alimentaire : appliquer le protocole de réhydratation en casde diarrhées et/ou de vomissements.

 

> Si plusieurs enfants sont atteints, prévenir le médecin de PMI et l’ARS (Agence régionale de Santé)

Agence départementale de Santé Paris: 01 44 02 09 00

 

> Si l’intoxication est liée à l’ingestion d’un produit autre qu’alimentaire, téléphoner aucentre antipoison: 01 40 05 48 48

 

IL EST STRICTEMENT INTERDIT DE LUI DONNER À BOIRE OU A MANGER. Bien garder le reste du produit ingéré et si possible l’emballage et les vomissures. UNE FOIS LES MESURES PRISES, AVERTIR LES PARENTS.

 

 

 

 

PROTOCOLE EN CAS DE MUGUET (CHAMPIGNON BUCCAL)

Qu’est que le muguet ?

C’est une affection des muqueuses buccales par un champignon, qui se présente sous l’aspect d’undépôt buccal blanchâtre, à l’intérieur des joues, sur les gencives ou sur le voile du palais.

 

Conduite à tenir :

➢ Prévenir les parents afin que l’enfant soit vu par le médecin au plus tôt.

➢ Renforcer les mesures d’hygiène, surtout le lavage des mains. Surveillance particulière surles échanges possibles d’objets portés à la bouche (jouets, doudous...) et leur nettoyagefréquent.

➢ Noter la présence de lésions du siège qui peuvent être de même nature. Si la maman est allaitante, un traitement est nécessaire à son niveau.

Ne nécessite pas d’éviction mais le retour de l’enfant est conditionné par la mise en œuvre d’un traitement antimycosique. 

PROTOCOLE EN CAS DE PIQÛRE D’INSECTE 

> Risque plus élevé en cas de piqûre au visage ou piqûres multiples

> Attention aux allergies

 

Que faire?

• Calmer l’enfant

• Ne pas presser la peau pour faire sortir le dard (risque de diffusion du venin). S’il est très visible et accessible, l’enlever avec une pince à épiler propre

• Ne pas refroidir la piqûre

 

➢ Prévenir les parents en cas de gravité

➢ Surveiller les signes de gravité : œdème (gonflement) généralisé ou atteignant le visage ou la muqueuse buccale, difficultés respiratoires : APPEL SAMU

PRÉVENIR de la mise en œuvre du protocole le responsable de l’établissement ou la personne nommée en continuité de direction. 

PROTOCOLE EN CAS DE BRÛLURE

➢ Rassurer l’enfant.

➢ Placer immédiatement la zone brûlée sous l’eau froide (15°C), pendant 15 minutes, et à 15 cm de la sortie du jet d’eau.

➢ Si l’enfant porte des vêtements sur la partie brûlée : les retirer doucement, si possible. S’il ya résistance, les laisser en place.

➢ Si les vêtements sont en synthétique, ne pas les retirer.

 

Contacter rapidement le SAMU, en cas de signe de gravité (3ème degré, étendue importante, localisation sensible).

• 1 er degré : rougeur type « coup de soleil »

• 2 ème degré : bulles / cloques

• 3 ème degré : peau nécrosée insensible

 

>Prévenir les parents.

PRÉVENIR de la mise en œuvre du protocole le responsable de l’établissement ou la personne nommée en continuité de direction. 

PROTOCOLES DE SOINS COURANTS
 
SOINS DES YEUX

➢ Se laver les mains

➢ Imbiber les compresses de sérum physiologique

➢ Expliquer à l’enfant le geste

➢ Rechercher sa participation et son adhésion au soin

➢ Maintenir la tête de l’enfant

➢ Nettoyer du plus propre au plus sale ou s’il n’y a pas d’écoulement de l’intérieur à l’extérieur de l’œil

➢ Utiliser une compresse par passage et par œil

➢ Ne jamais revenir en arrière

➢ Jeter les compresses usagées

➢ Au besoin réconforter l’enfant

➢ Désinfecter le tapis de change

➢ Se laver les mains

SOIN DE NEZ

 Effectuer le lavage de nez avant les repas et avant le coucher

➢ Se laver les mains

➢ Expliquer à l’enfant le geste

➢ Rechercher sa participation et son adhésion au soin

➢ Allonger l’enfant et lui maintenir la tête sur le côté (paume de main sur l’oreille)

➢ Mettre une pression de sérum physiologique dans la narine supérieure

➢ Attendre que le sérum ressorte (soit par une, soit par les deux narines)

➢ Essuyer le nez de l’enfant à l’aide d’un mouchoir à usage unique

➢ Tourner la tête de l’autre côté et recommencer de même pour l’autre narine

➢ Essuyer à nouveau le nez de l’enfant à l’aide d’un mouchoir à usage unique

➢ Surélever l’enfant en position demi assise

➢ Au besoin réconforter l’enfant

➢ Jeter les mouchoirs usagés

➢ Se laver les mains

SOIN DE CHANGE

 Se laver les mains

➢ Préparer la serviette de l’enfant ainsi qu’une couche

➢ Installer la serviette sur le tapis de change et allonger l’enfant/ le laisser venir s’installer tout seul

➢ Solliciter la participation de l’enfant

➢ Ôter la couche sale et la mettre directement à la poubelle/ dans le «haricot» si la poubelle est difficilement accessible.

➢ Prendre le gant ou le coton, le mouiller à l’eau tiède et mettre du savon si présence de selles ou du liniment selon la préférence de la famille (voir tableau en salle de change)

➢ Expliquer à l’enfant les gestes prodigués et établir une relation privilégiée avec l’enfant

➢ Laver du plus propre au plus sale (de haut en bas sans jamais remonter)

➢ Bien rincer

➢ Mettre le gant dans la panière prévue à cet effet

➢ Sécher minutieusement en tamponnant afin de limiter les risques d’irritation

➢ Si érythème fessier, appliquer une pommade (WELEDA change ou crème apportée par la famille-cf tableau en salle de soins) en fonction de l’état cutané et noter sur le tableau.

➢ Remettre une couche propre

➢ Désinfecter le tapis de change, mettre la serviette au sale si besoin ou dans le panier de l’enfant.

➢ Se laver les mains

CONDUITE À TENIR POUR LA PRÉVENTION DE LA MORT SUBITE

Le couchage :

- Coucher le bébé toujours sur le dos, dans son propre lit, jamais sur le ventre, ni sur le côté

- Mettre le bébé dans un lit rigide à barreaux pas trop espacés sur un matelas ferme et bien adapté aux dimensions du lit

- Sans couverture, ni couette, oreiller ni tour de lit, ou peluches sauf doudou « à taille correcte » (Attention au doudou–couverture)

- Dans une gigoteuse adaptée à son âge

- Pas de chaînes et ni de cordons autour du cou

 

Les signes d’alerte :

• Pâleur

• Absence de respiration

• Absence de conscience ou de réponses aux stimulations

 

Actions :

➢ Libérer rapidement les voies aériennes

➢ Prévenir un autre professionnel pour alerter le SAMU 15 et la directrice

➢ Mettre l’enfant sur le dos et un plan dur

➢ Pratiquer une réanimation cardio-respiratoire, jusqu’à l’arrivée des secours

➢ Isoler l’enfantLes conseils préventifs aux parents

• La température de la chambre à 18-20°C

• Aérer quotidiennement la maison

• Couchage sur le dos avec turbulettes. Pas de couverture, ni draps, ni oreillers

• Ne pas trop couvrir l’enfant

• Ne jamais fumer en présence de votre bébé

• Ne jamais donner de médicaments pour dormir, ou autres médicaments sans avis médical

➢ Être vigilant à l’hyperthermie, à la gêne respiratoire, si comportement inhabituel

➢ S’il est gêné pour respirer, s’il a la diarrhée, n’hésitez pas à demander un avis médical

CONDUITE À TENIR EN CAS DE FORTE CHALEUR

Les nourrissons et les jeunes enfants se déshydratent très rapidement.

Les mesures préventives sont :

 

1) Rafraîchir les locaux

L’objectif prioritaire est d’accueillir les enfants et les adultes dans des lieux les plus frais possible.

• Aérer très tôt le matin ou en soirée.

• Faire des courants d’air afin d’aérer et de renouveler l’air (très tôt ou très tard).

• Fermer les volets et les fenêtres des façades exposées au soleil.

• Couvrir les façades sans volets à l’aide de couvertures de survies et de scotch (pas à hauteur d’enfant) ou à l’aide des tapis bleus

• Utiliser les ventilateurs

• Utiliser des brumisateurs (vaporisateurs à remplir d’eau) vérifier la température des locaux.

• Accrocher les voiles de protection contre le soleil dans la cour 

 

2) Les enfants

• Proposer à boire régulièrement de l’eau fraîche (biberons, verres à bec).

• Proposer une alimentation plus riche en fruits, crudités, repas froids.

• Déshabiller les enfants, laisser les bébés en couches.

• Rafraîchir le visage et les membres sous l’eau froide ou au brumisateur

• Proposer des jeux d’eau (vigilance au sol glissant, au guêpes à l’extérieur).

• Sortir en dehors des heures de forte chaleur, de préférence le matin.

• Vêtir l’enfant légèrement avec des vêtements amples, couleurs claires, chapeau.

• Protéger avec de la crème solaire (indice élevé).

• Privilégier l’ombre.

• Arroser la cour de temps en temps pour rafraichir (si possible le soir ou le matin avant d’aérer pour faire entrer la fraîcheur à l’intérieur

• Attentions aux surfaces rendues brûlantes par le soleil (sol extérieur...)

• Ne pas couvrir les enfants à la sieste

• Proposer des activités calmes et adaptées

 

3) Les adultes

• Boire beaucoup d’eau, manger des aliments frais et crus

• S’humidifier régulièrement

• Privilégier des activités calmes

• Prendre des pauses dans des espaces frais au besoin (sous-sol, magasins climatisés)

Les signes qui doivent alarmer :

Les premiers symptômes d’une insolation :

• Pâleur ou rougeur

• Troubles digestifs : vomissements, nausées, diarrhées

• Fièvre

• Somnolence ou agitation inhabituelle.

• Soif intense

➢ Appel des parents dès que l’enfant présente un des symptômes cités ci-dessus pour qu’ils viennent chercher leur enfant.

 

Les signes de gravité :

• Troubles de la conscience, convulsions.

• Impossibilité de boire.

• Fièvre supérieure à 40°C.

• Rougeur ou pâleur importante.

• Respiration rapide.

➢ Dans ces cas-là, appeler le SAMU 15 ou 112

 

Conduite à tenir :

• Mettre l’enfant dans une pièce fraîche.

• Donner à boire rapidement par petites quantités et rafraîchir avec un gant froid ou le brumisateur.

• Contrôler la température et faire baisser la fièvre si nécessaire (Voir protocole fièvre).

• Avertir les parents.

CONDUITE À TENIR EN CAS DE POUX (PÉDICULOSE DU CUIR CHEVELU)

Le pou de tête a un mode de contamination par contact direct de cheveu à cheveu le plus souvent, et parfois par l’intermédiaire d’objets infectés (peigne, brosse, bonnet, peluche...).

Le cycle d’un pou comprend trois stades :

o Lente qui éclot en 7 à 10 jours,

o Larve qui devient adulte en 2 semaines environ,

o Pou adulte.

 

La contagiosité est forte et dure tant que sont présents lentes et/ou poux vivants. Le pou adulte peut survivre environ 1 mois sur le cuir chevelu. Sa survie est de 20 à 48 heures en dehors de la tête et de24 heures dans l’eau.

 

Mesures à prendre en collectivité d’enfants :

En cas de signalement de la présence de poux ou de constatation par le personnel :

• Informer les parents de la présence des poux, par affichage, en les invitant à surveiller la tête de leurs enfants et, si contamination, à les traiter avec des produits adaptés, et informer l’équipe.

• Ne pas coiffer les enfants avec la même brosse ou le même peigne.

• Ne pas échanger bonnet, écharpe...

• Retirer les jeux de déguisements, peluches, coussins...

• Nettoyer les draps des enfants à 60°C minimum, les changer tous les jours.

• Enfermer dans un sac poubelle ce qui ne se lave pas à 60°C pendant 48 heures, puis laver à 30°C.

• Demander aux parents d’attacher les cheveux de leurs enfants pour limiter la contamination.

➢Pas d’éviction de la collectivité, mais s’assurer de la mise en place d’un traitement par la famille (au besoin, demander conseil au référent santé de la crèche ou en pharmacie). 

LISTE DES MALADIES À ÉVICTION

L’éviction de la collectivité est réservée à 11 pathologies seulement*, c’est une obligation réglementaire pour certaines pathologies.

• L’angine à streptocoque : retour 2 jours après antibiothérapie.

• La coqueluche : retour 5 jours après antibiothérapie.

• L’hépatite A : retour 10 jours après le début de l’ictère.

• L’impétigo (lorsque les lésions sont étendues) : retour 72 h après antibiothérapie.

• Les infections invasives à méningocoque : hospitalisation.

• Les oreillons : retour 9 jours après le début de la parotidite.

• La rougeole : retour 5 jours après le début de l’éruption.

• La scarlatine : retour 2 jours après antibiothérapie.

• La tuberculose : retour après certificat médical que l’enfant n’est plus bacillifère.

• La gastro-entérite à Escherichia coli entéro-hémorragique : retour après certificat médical attestant de 2 coprocultures négatives à au moins 24h d’intervalle.

• La gastro-entérite à Shigelles : retour après certificat médical attestant de 2 coprocultures négatives à au moins 24h d’intervalle et au moins 48h après l’arrêt du traitement.

*D’après le ministère de la santé : « Guide des conduites à tenir en cas de maladietransmissible dans une collectivité d’enfants » www.santé.gouv.fr

Cas particulier de la COVID-19: Les protocoles en cas de covid-19 font l’objet de mesures spécifiques, notamment d’éviction en cas de test positif mais aussi pour les personnes contact (voir protocole covid).

PROTOCOLE D’ADMINISTRATION DES MÉDICAMENTS

Les professionnels de la crèche sont autorisés à administrer des soins ou des traitements médicaux aux enfants à conditions qu’ils maîtrisent la langue française. Avant d’administrer les soins ou les traitements médicaux, le professionnel procède aux vérifications suivantes: 

1) Le médecin n’a pas expressément prescrit l’intervention d’un auxiliaire médical

2) Le ou les titulaires de l’autorité parentale ou représentants légaux ont expressément autorisé parécrit ces soins ou traitements médicaux (cf. fiche à remplir par les parents)

3) Le médicament ou le matériel nécessaire a été fourni par le ou les titulaires de l’autorité parentaleou représentants légaux de l’enfant

4) Le nom de l’enfant ainsi que la date d’ouverture sont inscrits sur les médicaments par le professionnel

5) Le professionnel réalisant les soins dispose de l’ordonnance médicale prescrivant les soins ou traitement ou d’une copie de celle-ci et se conforme à cette prescription (agrafer l’ordonnance avec la fiche) 

6) Le ou les titulaires de l’autorité parentale ou représentants légaux de l’enfant et, le cas échéant, le référent «santé et accueil inclusif» ont préalablement expliqué au professionnel le geste qui lui est demandé de réaliser.

7) Chaque geste fait l’objet d’une inscription immédiate dans un registre dédié (classeur de la salle de change) précisant: le nom de l’enfant; la date et l’heure de l’acte; le nom du professionnel ayant réalisé ainsi que le cas échéant, le nom du médicament administré et la posologie (cf.fiche ci-dessous)

Parents > Haut de la fiche à remplir + les dates + donner ordonnance + médicament neuf lecas échéant + expliquer le geste si nécessaire 

Professionnel > signer et noter l’heure + la dose

NOM:

Prénom: 

Poids: 

Date début/fin de traitement:

Médicaments et posologie:

Signature parent :

PROTOCOLE D’ACCUEIL INDIVIDUALISÉ (PAI)

 

Nom: 

Prénom:

Date de Naissance:

 

 

Motif

PAI établi le:

 

Représentants légaux

Père :                                  Tél :

Mère :                                 Tél :

Etablissement

Adresse :

Tél :

Directeur :

Médecin 

Médecin traitant 

En ville :

Tél :

Référent hospitalier :

 

Documents à fournir

- Photocopie de l’ordonnance 

- Autorisation écrite des parents concernant les soins à effectuer et médicaments à administrer 

- Schéma / notice expliquant le mode d’administration du médicament (chambre d’inhalation, stylo injecteur...)

 

Aménagements spécifiques :

 

Protocole d’intervention d’urgence

Poids de l’enfant :

Signatures: 

Parents                                Directeur de la crèche                                 Médecin traitant                                Médecin de la crèche

MALADIES À DÉCLARATION OBLIGATOIRE

Liste des maladies que l’on peut rencontrer en crèche :

- Méningite à méningocoque

- Rougeole

- Tuberculose

- Hépatite A et B

- Toxi-Infection Alimentaire (TIAC)

cf protocole PMS+ Liste exhaustive ci-dessous*

 

Conduite à tenir :

- Si suspicion : faire consulter et prendre connaissance du diagnostic

- Si diagnostic : Maladie à Déclaration Obligatoire faite par un médecin :

• S’assurer de son signalement à l’ARS : 01 44 02 09 00

• Prendre contact avec l’ARS pour mettre en œuvre l’alerte et le dépistage des enfants en contact en lien avec la PMI et le médecin de crèche

 

*Botulisme, Brucellose, Charbon, Chikungunya, Choléra, Dengue, Diphtérie, Encéphalite à tiques, Fièvres hémorragiques africaines, fièvre jaune, fièvre typhoïde et fièvre paratyphoïdes, hépatite aiguê A, infection aiguê symptomatique par le virus de l’hépatite B, infection par le VIH, infection invasive à méningocoque, légionellose, listériose, Mésothéliomes, Orthopoxviroses dont la variole, Paludisme autochtone, Paludisme d'importation dans les départements d'outre-mer, peste, poliomyélite, rage, rubéole, saturnisme chez les enfants mineurs, Schistosomiase (bilharziose) urogénitale autochtone, Suspicion de maladie de Creutzfeldt-Jakob et autres encéphalopathies subaiguës spongiformes transmissibles humaines, tétanos, Tularémie, Typhus exanthématique, Westnile virus, Zik.

Sans titre.png
Sans titre2.png
Sans titre3.png
Sans titre4.png
Sans titre5.png
Sans titre6.png
Sans titre7.png
Sans titre8.png

 

ANNEXE 2 -

PROTOCOLE D’HYGIÈNE GÉNÉRALE

ET RENFORCÉE

GRENADINE ET MENTHE À L’EAU

La crèche est un établissement d’accueil collectif et non permanent d’enfants en bonne santé de deux mois à 3 ans. Ce n’est pas un établissement de santé. Les enfants sont exposés aux même risques d’infection que dans les autres collectivités. Les micro-organismes les plus souvent en cause lors de ces infections peuvent être des:

- virus

- champignons

- bactéries.

 

Ces agents infectieux sont en partie éliminés par l’action mécanique du lavage et son généralement peu thermorésistants au-delà de 65°C. Le risque infectieux en crèche est considérablement diminué si les règles d’hygiène sont respectées. 

 

Ces règles d’hygiène visent à prévenir la transmission de germes afin de préserver la santé des enfants, des parents et des professionnels évoluant à la crèche.

 

LES PERSONNES

Chaque personne doit laver ses mains à son arrivée à la crèche, avec une solution hydroalcoolique ou à l’eau et au savon. Les enfants sont invités à se laver les mains à leur arrivée à la crèche. 

Les chaussures doivent être retirées et laissées à l’entrée de la crèche. Des sur-chaussures (ou sur-chaussettes) sont disponibles à l’entrée de la crèche. Les parents qui le souhaitent peuvent avoir des chaussons de crèche, ainsi que leurs enfants. Les professionnels ont des chaussures spécifique detravail fermées. 

Les vêtements du personnel peuvent être changés s’ils sont souillés (vestiaire). Les professionnels portent des vêtements propres et adaptés à leur travail auprès des enfants. 

Les personnes malades portent un masque afin d’éviter les contamination. 

En cas de blessures aux mains, ou en cas de contact avec du sang, une peau lésée, porter des gants.

Porter des gants en cas de manipulation de produits chimiques (détergeant, désinfectant) puis jetés. Les mains sont ensuite lavées. 

HYGIÈNE DES MAINS DU PERSONNEL

Après chaque geste sale – Avant chaque geste propre :

A l’arrivée et au départ du lieu de travail, avant un contact alimentaire, avant chaque repas, avant et après chaque change, à chaque contact avec un produit biologique (urine, selles, sang,...), après êtreallé aux toilettes, s’être mouché, coiffé, avant et après la prise en charge de l’enfant : change, administration de médicaments ...

TECHNIQUE : 

Lavage simple en cas de mains souillées ou désinfection par utilisation d’un produit hydroalcoolique sur mains propres.

PRÉALABLE :

• Ne porter ni montre, ni bijou (bague ou alliance) 

• Avoir les ongles courts, sans vernis ni faux ongles. 

 

HYGIÈNE DES MAINS DES ENFANTS

Avant chaque repas, après être allé aux toilettes, après avoir manipulé des objets souillés ou contaminés (terre, animal,...)

LAVAGE DES MAINS

• Avec de l’eau et du savon liquide doux 

• Temps de savonnage 15 secondes – durée totale: 30 secondes 

HYGIÈNE SPÉCIFIQUE DU CUISINIER

L’hygiène spécifique en biberonnerie et en cuisine sont détaillées dans le plan de maîtrise sanitaire. Le cuisinier se change au vestiaire avant d’entrer en cuisine. Il porte une tenue complète adaptée : pantalon, blouse, chapeau et chaussures de sécurité. Cette tenue est nettoyée chaque jour à la fin du service, avec le linge de repas des enfants. Les charlottes sont jetés après utilisation. 

HYGIÈNE SPÉCIFIQUE BIBERONNERIE

L’hygiène spécifique en biberonnerie et en cuisine sont détaillées dans le plan de maîtrise sanitaire. Lors de la préparation et du nettoyage des biberons, les professionnelles portent une charlotte et une blouse. Ces blouses sont nettoyées chaque jour avec le linge de repas des enfants. Les charlottes sont jetés après utilisation. 

 

LES LOCAUX

Les locaux sont nettoyés régulièrement par les professionnels de la crèche et par les parents. La crèche est aérée entièrement chaque matin, et plusieurs fois par jour en fonction destempératures, des épidémies, des odeurs, etc. Les dortoirs sont aérés régulièrement avant, après et au cours des siestes des enfants.

Depuis le début de la crise du COVID-19, les espaces occupés restent aérés en permanence ou auminimum toutes les heures. On distingue plusieurs zones plus ou moins sales à nettoyer selon une périodicité et une méthodologie spécifique à chaque zone. 

Zone 1: les vestiaires, la réserve, la salle de pause du personnel, la cour et le local poussette.

Zone 2: les salles de jeux et d’activité, l’entrée, les couloirs, les dortoirs, la buanderie, le bureau.

Zone 3: les toilettes, la salle de change et toilette des enfants, la cuisine et la biberonnerie.

Les sols de la ZONE 2 sont aspirés ou passés au balayage humide puis nettoyées à la serpillière tousles jours en dehors de la présence des enfants, puis rincé. Les sols des espaces dédiés au repas et aux activités salissantes sont également nettoyés (balayage humide) après les activités salissantes et après les repas. 

Les surfaces des tables, chaises et transats, ainsi que les murs autours des zones de repas sont nettoyées à l’aide de lavettes carrés après chaque utilisation, à l’eau pour retirer les souillures, puis avec un produit désinfectant compatible avec un usage alimentaire. 

Les gants et bavoirs utilisés par les enfants lors des repas sont placés au panier de linge sale et lavésdans une machine à part.

Les housses des transats sont nettoyées autant que nécessaire lorsqu’elles sont souillés. Les lavettes sales sont nettoyées au lave linge avec le linge de repas. 

Les poignées de portes, verrous des portillons, interrupteurs, interphones, téléphones sont nettoyés 2 fois par jour minimum (en fin de permanence du matin et lors du passage de l’agent d’entretien, à l’aide d’un produit nettoyant et d’un produit désinfectant).

Les surfaces des meubles, étagères, miroirs et plexiglas des portillons sont nettoyés une fois par jourpar l’agent d’entretien. 

Les draps, turbulettes, et couvertures sont lavés une fois par semaine dans une machine à part. Les lits et matelas sont également nettoyés une fois/ semaine (eau+bicarbonate puis désinfectant compatible surfaces alimentaires).

Les tapis, fauteuils et blocs moteurs sont nettoyés une fois par semaine par le parent de permanence (eau+ bicarbonate puis désinfectant compatible surfaces alimentaires), et plus souvent s’ils sont visiblement souillés ou en cas d’épidémie. 

Les casiers des enfants, les casiers à jouets, les tiroirs des meubles sont nettoyés une fois/semaine par un parent de permanence. 

Les jeux et jouets dans l’espace bébé sont nettoyés chaque jour. La dînette est nettoyée une fois par semaine, plus si nécessaire (si les enfants l’ont beaucoup utiliséeou si elle est manifestement souillée). Les jouets sont nettoyés selon une rotation mensuelle (cf tableau dédié). Les petits jouets immergeables à surface rigide sont passés au lave-vaisselle, les grands sontimmergés dans une solution détergent désinfectant compatible usage alimentaire puis rincés à l’eau claire. Les autres jouets sont lavés avec une lavette carré imprégnée de produit détergent désinfectant compatible avec l’usage alimentaire, puis rincés à l’eau avec une lavette carré. Les jouets en tissus sont nettoyés une fois par semaine ou s’ils sont visiblement souillés. Les déguisements sont nettoyés après utilisation. En cas d’épidémie, les jeux sont proposés selon une rotation journalière qui permet un nettoyage de tous les jouets utilisés une fois par semaine.

Les tétines sont nettoyées chaque jour et plusieurs fois par jour si besoin.

Les doudous sont lavés par les parents à la maison au minimum une fois/semaine. 

La cour est balayée une fois par semaine ou plus si nécessaire. 

Les pataugeoires sont nettoyées avant et après chaque utilisation. On vérifie que les enfants sont propres avant d’entrer dans les pataugeoires. L’eau est changée en cas de souillure, et une à deux fois au cours de l’activité. 

Les espaces de la ZONE 1 sont nettoyés une fois par semaine, par l’agent d’entretien, les parents oules autres professionnels selon les espaces. 

La cuisine et la biberonnerie sont utilisées et nettoyées selon un plan d’hygiène spécifique (plan demaîtrise sanitaire) par les professionnels utilisant ces locaux au cours de la journée. Les sols de ces locaux sont nettoyés en plus (balayage humide) par l’agent d’entretien en dehors des horaires d’accueil des enfants.

Les sanitaires (toilette, salle de change, lavabos, crédences) sont nettoyés et désinfectés par l’agent d’entretien une fois par jour. Les toilettes sont détartrées une fois/ semaine au minimum. 

 

 

LES CHANGES

 

Les tapis et abords des tapis de changes sont nettoyés après chaque utilisation (après chaque change) avec un détergent désinfectant et une lingette papier. Les serviettes utilisées pour installer l’enfant sur le tapis de change sont lavées après chaque selleou si elles sont souillées. Elles sont à usage individuel, et rangées dans les paniers des enfants. Elles sont lavés au minimum une fois/ semaine. Les gants de change ou lingettes réutilisables sont mis au panier de linge sale après chaque utilisation. Ils sont lavés chaque jour avec les serviettes de change dans une machine à part.

Les draps souillés d’urines ou de selles sont nettoyés dans cette même machine. 

Les parents et professionnels qui changent les enfants se lavent les mains à l’eau et au savon avant et après chaque change (pendant si nécessaire). Le port de gant est recommandé uniquement si la personne qui change la couche a une effraction cutanée aux mains (dermite, blessure, infection) ou si l’enfant présente une diarrhée ou du sang dans les selles. Les gants sont retirés et jetés une fois le change terminé, et il faut se laver les mains après les avoir retirés. 

Les couches sont placés dans la poubelle de couche, qui est immédiatement retournée pour faire tomber la couche dans le sac poubelle.

Les cotons et papiers essuie-main et essuie-tout utilisés pourle nettoyage des plans de change sont placés à la poubelle. 

Ces trois poubelles sont vidées et nettoyées avec un produit détergeant désinfectant à la mi-journée et à la fermeture par les parents de permanence. Elles sont nettoyés à fond une fois/semaine et en cas de souillure visible ou d’épidémie. 

L’ensemble des poubelles de la crèche sont vidées chaque jour. Elles sont nettoyées une fois par semaine ou plus si elles sont visiblement souillés ou en cas d’épidémie. 

Les toilettes sont nettoyées avec un détergeant désinfectant après chaque utilisation.

Les pots sont nettoyés avec un détergent et à l’eau dans la baignoire de la salle de bain puis désinfectés. 

 

LAVAGE DU LINGE

Les sacs de linge sont apportés en buanderie et le linge est immédiatement lavé en machine, avecson sac. Toujours se laver les mains après avoir manipulé du linge sale. Passer une lavette avecdétergent désinfectant sur les interrupteurs des machines à laver et du sèche-linge. Le linge est lavé à 60°C.

On veille à bien séparer les machines de:

- linge de repas et cuisine

- linge de change

- linge de sieste et jouets

- certains jouets fragiles sont lavés à 40°C

- linge très sale (peinture, etc)

- linge de ménage (serpillières, lavettes, etc) et sur-chaussures.

Il est séché au sèche-linge ou sur un étendoir pour le linge fragile (composant en plastique: bavoirs bébés, blouses de peinture ou certains jouets fragiles, poupées en tissus, déguisements, certains doudous et peluches).

Le linge propre est placé directement au sèche linge ou sur l’étendoir (on peut utiliser les paniers de linge bleu pour éviter que le linge ne tombe par terre). 

Une fois le linge sec, il est placé dans un panier bleu et plié, puis rangé.

Attention à bien retirer les peluches des filtres du sèche-linge avant de sortir le linge du sèche-linge. Attention, les paniers bleus ne sont destinés qu’au linge propre. En aucun cas, il ne doivent recueillir du linge sale. 

Le linge personnel souillé des enfant (vêtements, linge de lit, doudous) est placé dans un sac plastique et rendu aux familles (casier de l’enfant) pour être nettoyé à la maison (pour éviter de l’abîmer ou de le perdre). 

 

ZONES ET ESPACES SPÉCIFIQUES

Certains espace et zones sont nettoyées deux fois par an lors des grands ménages.

Il s’agit de l’intégralité des baies vitrées intérieurs et extérieurs, des dessus de meubles, dessus des lampes, les casiers des enfants (entrée de la crèche), les radiateurs, l’intérieur des placards de jeux, les caisses de jeux qui n’ont pas été utilisées depuis longtemps, les jeux et matériels entreposés au sous-sol, les plinthes, les portes et les murs (hors crédences et espaces de repas qui sont nettoyées plus régulièrement), les plafonds, les aérations, les hottes, les ventilateurs, l’arrière des meubles, tableaux des transmissions, la réserve.

Nettoyage du matériel

Les balais, bassines, et les sceaux de nettoyages sont nettoyés et rincés après chaque utilisation dans le local technique. Les lavettes, serpillières, tissus microfibre sales sont lavées en machine à 60°C (machine à part). 

ANNEXE 3 -

PROTOCOLE MODALITÉS

DE DÉLIVRANCE DE SOINS SPÉCIFIQUES 

Les professionnels prenant en charge les enfants peuvent désormais administrer à ces derniers - notamment lorsqu’ils sont en situation de handicap ou atteints de maladies chroniques, et à la demande de leurs représentants légaux - des soins ou des traitements médicaux.

Dans les conditions suivantes : 

- si cette administration peut être regardée comme un acte de la vie courante,

- si ces soins ou traitement ont fait l’objet d’une prescription médicale

- et si le médecin prescripteur n’a pas expressément demandé l’intervention d’un auxiliaire médical.

 

Les professionnels pouvant administrer des médicaments sont :

- Un pro d’EAJE ayant l’une des qualifications mentionnées aux articles R2324-34 (personnes pouvant être en fonction de direction), R 2324-35 (idem –pouvant être adjoints) et R2324-42 (//60 et 40%)

- Le professionnel administrant le médicament doit maîtriser la langue française

- Il doit se conformer aux modalités de délivrance spécifique, occasionnels ou réguliers, précisées dans le protocole annexé au règlement de fonctionnement et qui lui ont été expliqués par le « Référent santé et accueil inclusif ».

 

Avant d’administrer les soins ou les traitements médicaux, le professionnel de l’accueil du jeune enfant doit procéder aux vérifications suivantes :

- le médecin n’a pas expressément prescrit l’intervention d’un auxiliaire médical;

- le ou les titulaires de l’autorité parentale ou représentant légaux ont expressément autorisé par écrit ces soins ou traitements médicaux; 

- le médicament ou le matériel médical nécessaire a été fourni par les titulaires de l’autorité parentale;

- le professionnel de l’accueil du jeune enfant réalisant les soins dispose de l’ordonnance médicale et s’y conforme;

- le titulaire de l’autorité parentale et, le cas échéant le RSAI, ont préalablement expliqué au professionnel le geste qui lui est demandé de réaliser.

 

Chaque geste fait l’objet d’une inscription immédiate dans un registre précis.

Les EAJE offrent, avec le concours du RSAI, un accueil individualisé et inclusif de chacun des enfants, notamment de ceux présentant un handicap ou atteints d’une maladie chronique, grâce à un accompagnement spécifique dans le cadre de locaux adaptés. 

ANNEXE 4 - PROTOCOLE DANS LES

SITUATIONS DE MALTRAITANCE

Nous entendons par maltraitance ce qui porte gravement atteinte à la personne vulnérable, tant sur le plan physique que psychologique.

 

Dans le cadre de nos missions d'accueil, l'équipe pluri-disciplinaire de notre crèche suit au plus près le développement psychomoteur de chaque enfant et travaille en étroite collaboration avec les parents accueillis.

Notre crèche parentale peut donc être amenée à réévaluer le degré d'investissement de certains parents au sein de l'association en fonction de situations particulières de fragilité ou de précarité.

Nous estimons néanmoins que l'implication de l'ensemble des familles au sein de notre crèche crée un maillage social qui représente un réel frein à l'isolement et , par là-même, une prévention essentielle à d'éventuels actes de maltraitance.

 

En cas de suspicion de maltraitance, selon les différents cas de figure, nous agirons comme suit :

A - SUSPICION AU SEIN DE LA FAMILLE :

1 - Recueil en équipe et centralisation par la responsable technique des observations menées au sein de la crèche.Nous ferons alors appel à nos différentes ressources en interne, telles que la psychologue ou le référent santé.

2 - La responsable technique organise un entretien avec la famille et la psychologue.

3 - Contact des partenaires externes :

      Appel au 119 / Appel à la PMI

      Envoi d'un courrier à la CRIP de Paris (Cellule de Recueil des Informations Préoccupantes)

4bis/6 Bd Diderot, 75012 Paris.

Tel: 01 42 76 26 17

      Lorsque nous contactons la CRIP, la famille de l'enfant concerné et la présidence en sont informées.

 

B-MALTRAITANCE DE LA PART D'UN SALARIE :

1 - La responsable technique est informée.

2 - La RT reçoit le salarié et le témoin et organise une confrontation.

3 - Si la maltraitance est avérée, la présidence et la famille de l'enfant concerné sont prévenues.

4 - Des mesures disciplinaires, pouvant aller jusqu'au licenciement, seront appliquées en fonction de la gravité.

La famille de la victime sera associée à la mise en place des mesures correctives.

 

C-MALTRAITANCE DE LA PART D'UN PARENT DE PERMANENCE :

 

1 - La responsable technique convoque le parent concerné.

2 - La RT organise une confrontation avec le témoin des actes de maltraitance.

 

3 - Si la maltraitance est avérée, la présidence et la famille de l'enfant concerné sont prévenues.

 

4 - Des mesures disciplinaires, pouvant aller jusqu'au renvoi de la crèche, seront appliquées.

La famille de la victime sera associée à la mise en place des mesures correctives.

 

D-EN CAS DE DANGER AVERE :

 

Il s'agit d'une extrême urgence :

1 - Mise en sécurité immédiate de l'enfant et appel aux secours

115 samu / 117 police / 118 pompiers.

 

2 - Appel au 119 / Appel à la PMI.

3 - Signalement par courrier au Procureur de la République

Parvis du Tribunal de Paris

75859 Paris cedex

ANNEXE 5 - 

PROTOCOLE SORTIES ET ESPACE EXTÉRIEUR

ESPACE PRIVATIF EXTÉRIEUR

La crèche grenadine et Menthe à l’Eau dispose d’un espace extérieur privatif : une petite cour aménagée en sol mou adapté. 

Dans cette cour, le ratio d’encadrement est le même qu’à l’intérieur des locaux : un adulte pour 5 enfants qui ne marchent pas et un adulte pour 8 enfants qui marchent

Lors des sorties dans la cour, si un adulte se trouve seul avec des enfants à l’extérieur, il peut interpeller à tout moment un autre adulte situé à l’intérieur pour lui demander de l’aide

La cour est régulièrement nettoyée, balayée, et rangée afin de permettre aux enfants d’y jouer en toute sécurité. Avant toute sortie, il convient de s’assurer que le sol est propre et dégagé de tout danger. S’il a plu, il convient de sécher les modules pour éviter les glissades et les chutes.

Dans la cour, plus encore qu’à l’intérieur, il convient d’être très vigilant par rapport à la sécurité des enfants : 

- compter les enfants avant de sortir, pendant la sortie et en rentrant dans la crèche

- veiller à fermer le portillon d’accès entre l’extérieur de la crèche et la cour, et veillez à ce qu’aucun enfant ne se faufile hors de la cour ou à l’intérieur

- veiller à fermer les portes d’accès à l’intérieur (pas d’anti-pince doigts et risque qu’un enfant entre seul dans la crèche)

- maintenir fermé l’accès à l’espace technique et de rangement des jeux ainsi que l’espace poubelle

- garder la possibilité de pouvoir rentrer dans la crèche à tout moment (prendre la clé et la laisser sur la porte)

- être attentif au voisinage 

- emporter le sac à pharmacie, les mouchoirs, le gel hydroalcoolique et la poubelle pour pourvoir aux petits bobos et nez qui coulent.

Toutes sortes d’activités peuvent être proposées dans la cour (trotteurs, motricité, sable, pataugeoire,dessin, lecture, etc.). Les jeux et matériels sont rangés avant de rentrer dans la crèche ou en fin de journée. 

Avant de sortir, les enfants sont couverts et habillés en fonction de la météo. Si la sortie se prolonge ou qu’il fait très chaud, les enfants ont accès à leurs gourdes personnelles. On veillera à mettre les voiles de protection contre le soleil en été et à couvrir et protéger les enfants en conséquence.

 

 

SORTIES

Les sorties extérieurs sont les sorties exceptionnelles ou régulières organisées en dehors de l’enceinte de la crèche.

 

La présence d’un professionnel au minimum est indispensable pour toute sortie hors de l’enceinte de la crèche.

La plupart du temps, on privilégiera un ratio d’encadrement d’un adulte pour deux enfants (voire trois enfants dans certains cas). 

 

Pour chaque sortie, il convient d’emporter: 

Un sac à dos contenant : le sac à pharmacie, une clé de la crèche, un téléphone fonctionnel, la liste des enfants avec les coordonnées des parents, de quoi faire des changes, les verres d’eau des enfants, des mouchoirs et du gel hydroalcoolique. 

 

Dans la rue, les enfants qui marchent bien donnent systématiquement la main à un adulte. Les enfants en poussette et en porte-bébé sont correctement attachés

On reste groupés pour pouvoir s’entraider si besoin et être vus des automobilistes. 

On respecte les signalisations et les passages piétons.

 

Une fois arrivés sur le lieu de la sortie : 

- compter les enfants régulièrement

- vérifier que les portes d’accès au lieu (parc, bibliothèque, etc.) soient fermées

- repérer les dangers potentiels et limiter les risques

- se répartir dans les endroits stratégiques pour la surveillance du groupe

- éventuellement se répartir les enfants à surveiller si cela est plus opportun

- bien communiquer entre adultes sur l’organisation

- on évite de discuter entre adultes pour rester vigilants à la surveillance.

Si on perd un enfant, le reste du groupe est rassemblé, assis, et placé sous surveillance de deuxadultes pendant qu’un adulte recherche l’enfant perdu. 

Les personnes restant à la crèche sont tenues informées du numéro à appeler en cas de besoin, et l’heure approximative de retour de sortie. 

 

En cas de sortie exceptionnelle, les modalités de la sortie sont définies au préalable et connues des parents comme des professionnels. 

 

Les sorties les plus fréquentes : au square Pixérécourt, au marché, à la bibliothèque, à la ludothèque, au jardin partagé Lilolila. 

Les sorties plus exceptionnelles : au parc de la Villette (jardins, Cité des enfants, lab des bébés, philharmonie...), au cinéma (séances adaptées aux tout petits), au théâtre, au spectacle, à la ménagerie, au zoo, à la ferme, à l’aquarium, etc.

bottom of page